La collection permanente du musée de Forcalquier
La collection permanente du musée municipal de Forcalquier
L'exposition permanente présente une sélection de pièces remarquables et caractéristiques de l'esprit des lieux.
Archéologie
Pots, urne, lampes votives, briques, tuiles, pointes, chapiteaux romans, un mercure en bronze et une tête d’adolescent en marbre blanc de l’époque romaine, trouvée dans les fouilles de la cathédrale, attestent de l’occupation humaine et du développement urbain de Forcalquier depuis la Préhistoire.
Beaux-arts
Des portraits et une série de vues de Forcalquier montrent l’évolution de la ville et de son urbanisation, notamment le tableau d’Amédée Martin qui est l’unique vue de Forcalquier en 1836.
Le musée conserve aussi des ex-voto tel le Pèlerinage à Fougères en 1772, classé monument historique.
Costumes
Coiffes en dentelle et costume féminin de la région de Forcalquier, tenue « des chivau frus » danse traditionnelle de la Saint Pancrace, redingote de Pierre Balthazar BOUCHE, premier député aux États généraux de 1789 et à l’Assemblée constituante de 1789 à 1791, dont la correspondance est conservée aux archives municipales.
Faïences
Assiettes, plats, huiliers, vases, pots, pique fleurs, en faïence de Moustier et six exemplaires uniques en faïence de Mane et de Forcalquier, dont la fabrication est aujourd’hui disparue.
Mobilier
Pétrins, console Louis XVI, tables et fauteuils Louis XIII/Louis XV, coffres de mariage Louis XIII et Louis Louis XIV, 3 buffets Renaissance dont l’un témoigne de la qualité de l’ébénisterie bas alpine.
Objets de la vie quotidienne
Originaux comme ce sablier marquant les quatre quarts de l’heure, rustiques comme la collection de lampes, ou impressionnants comme la « forcado », une fourche à garance.
Objets religieux
Cygne en bois sculpté provenant du retable de l’église Saint Pierre,
vierge à l’enfant en bois doré du XVIIe de la chapelle Saint Promasse,
burette en cristal du XVIIIe de la chapelle Saint Mari, et une pièce unique, le ciboire en verre de la verrerie de Valsaintes qui date du XVIe siècle.
Les guerres de religion qui opposent les catholiques aux protestants entrainent une pénurie de métaux précieux. Et le clergé a recours aux seigneurs de Ferry, installés depuis 1530 à Valsaintes, pour confectionner des objets de culte en verre.
Cadres reliquaires ou paperoles formés d’étroites bandelettes de papier roulées et fixées, peints à la feuille d’or, minutieux travaux certainement réalisés par les religieuses Visitandines dont l’ordre préconisait une vie cloîtrée.