Patrimoine
Couvent des Visitandines / Hôtel de Ville
En 1630, la peste ravage Forcalquier.
Le Conseil municipal forme le vœu de fonder un couvent de religieuses si Dieu consent à mettre fin à l’épidémie.
Le fléau ne cessa pas tout de suite mais le conseil honora sa promesse. Le couvent fut achevé en 1634 et sa chapelle en 1687.
Il abrita un collège d’enseignement renommé jusqu’en 1903.
En 1883 l’aile sud du bâtiment fut partiellement reconstruite pour accueillir la Mairie.
Sa chapelle accueille actuellement le cinéma.
Église Saint-Mary
Ensuite comme elle reçut les reliques de Saint Mari, elle en prit le nom.
Aujourd’hui disparue, il ne reste que les vestiges d’un porche, une partie d’un mur gouttereau et un petit morceau de l’abside où se trouve encore une baie en plein cintre et la moitié d’une autre.
Notre Dame du Bourguet
La Cathédrale Notre Dame du Bourguet est un monument connu dès 1155. En 1486, elle devient concathédrale avec celle de Sisteron. Construite au pied de la ville, en un site à la fois carrefour et lieu d’un marché millénaire, elle a peut-être succédé à une construction plus ancienne.
Son plan primitif en croix latine, avec une nef centrale en berceau brisé, un transept roman et une abside gothique, à été modifié au XVIIième siècle par l’ajout des nefs latérales, de la partie supérieure du clocher et du campanile.
L’orgue, dont les premiers tuyaux remontent à 1629, est un remarquable instrument, utilisé lors des offices et des concerts réputés.
La Citadelle
La première pierre fut posée en1868 et la chapelle fut inaugurée le 12 septembre 1875.
De style néo-byzantin, sa forme octogonale est coiffée d’un dôme qui sert de piédestal à une statue de la Vierge.
En 1939, on désignait cet édifice sous le nom de Notre Dame de la Paix en confiant ainsi aux cloches de la Citadelle, la tâche de protéger Forcalquier.
Le Carillon rythme l’année de musiques traditionnelles de Provence tous les dimanches à 11 h 30, et pour les principales fêtes.
C’est l’un des très rares carillons manuels de Provence pratiquant le jeu traditionnel « à coup de poing ».
Église Saint Jean
Édifice du XIIième siècle, la tradition a souvent dit que l’église Saint-Jean était au centre d’un faubourg dépeuplé par la peste de 1348. Rien ne prouve que ce faubourg ait existé, aussi la situation de cette église reste un mystère.
Au XVIIième siècle elle devient l’église des Pénitents Bleus.
Ce bel édifice roman est classé Monument Historique depuis 1979.
Les Récollets
En 1627, les frères Récollets s’installent dans l’église et la maison claustrale de Saint-Pierre, l’une des quatre paroisses de la Ville.
Le couvent fut maintes fois transformé mais l’on peut encore voir aujourd’hui l’oculus roman.
Après avoir été un couvent, le bâtiment fut transformé en prison.
On y enferma notamment le Sous-Préfet Pallard et les gendarmes ralliés au coup d’état de Napoléon III, puis les insurgés.
La Chapelle de la Charité
Cette chapelle du XVIIième siècle fut celle du couvent des Augustines situé rue Saint-Jean.
En 1720, il laisse place à l’Hôpital de la Charité Saint-Louis.
Le Campanile Saint Pierre
Le clocher Saint Pierre est construit en 1859 à la demande des Forcalquiérens qui suite à la disparition du clocher des Récollets n’entendaient plus les cloches.
Ce clocher est une tour carrée, sorte de Campanile dont le dernier étage est doté d’une horloge, le tout coiffé d’un dôme en fer où se trouve placé un timbre.
La Fontaine Saint-Michel
Érigée en 1512 de style gothique.
Le bassin rond actuel a remplacé, en 1912, le bassin octogonal d’origine.
La partie au-dessus des dégueuloirs a été refaite à l’identique en 1976.
La base est célèbre pour les curieuses scènes sculptées qui représenteraient les vices que Saint-Michel cherche à écraser.
Le Couvent des Cordeliers
Le couvent abrite aujourd’hui un pôle de formation l’Université européenne des Senteurs et des Saveurs ainsi qu’une antenne du Lycée agricole de Carmejane.
Expositions et visites y sont organisées en saison.
En savoir plus sur l’Université européenne des Senteurs et des Saveurs…
Le Cimetière
Site classé, célèbre par le cloître de verdure formé par ses allés d’ifs taillés.
Ouvert tous les jours du 1er janvier au 30 octobre de 8 heures à 19 heures et du 1er novembre au 30 avril de 9 heures à 17 heures 30.
Le Viaduc des Latins
Bâtir un pont, qui réunisse les peuples dont les langues ont une même origine : le latin, tel est le sens symbolique donné par Léon de Berluc-Pérussis, à la pose de la première pierre de cet ouvrage d’art, baptisé « Viaduc des Latins » en mai 1882.
Ici, lors des « Fêtes latines internationales » les représentants de chaque peuple de langue latine, apportèrent leur pierre, symbole d’un message de fraternité, original pour chaque langue, décliné en Latin, Français, Provençal, Italien, Languedocien, Ladin, Aquitain, Espagnol, Catalan, Roumain.
La Chapelle Saint-Pancrace
La chapelle Saint-Pancrace s’appelait Notre-Dame de Bon Secours, qui elle-même portait auparavant le nom de Notre-Dame de Rivesaltes. L’actuelle chapelle date du XVIIième siècle. Rien ne semble être antérieur à cette date.
La fête patronale se place sous l’égide de Saint Pancrace en partie à cause du conflit entre la jeunesse et la municipalité.
Les jeunes abandonnèrent le patronage de la Sainte Barbe et son autel à l’église des Cordeliers.
Les jeunes se retournèrent vers la vieille chapelle de Saint-Pancrace.
Cette fête fut vite associée à la foire de l’Ascension.
De nos jours encore, les festivités commencent par une retraite aux flambeaux.
La Chapelle Saint-Marc
L’aspect actuel date du XVIIième siècle.
La chapelle a été restaurée en 1994 par l’association les Amis des Chapelles Rurales et Oratoires de Forcalquier (ACROF).
« Le 15 août 1660, Jean Bellonet, surintendant d’artillerie et des fortifications de la sérénissime République de Venise, qui l’avait fait Chevalier de Saint-Marc, ordonna dans son testament, qu’un tableau de l’évangéliste soit placé en la Chapelle Saint-Marc à Forcalquier, comme reconnaissance des bienfaits reçus de la République de Venise dont Saint Marc est le protecteur. »
Chaque année pour la fête de la Saint-Marc, les pèlerins assistent à la messe au cours de laquelle on bénit les fruits de la Terre.
Fontaine Jeanne d’Arc
Ce dernier fut remplacé par une statue de Jeanne d’Arc en 1900.
Mais tout le monde n'apprécia pas ce changement. Eugène Bernard écrivit un poème vengeur où Saint-Pierre se plaint d’avoir été chassé :
ce n’est pas la place d’une fille !»